Les solutions fondées sur la nature (SfN) sont des actions qui protègent, gèrent et restaurent les écosystèmes, tout en relevant des défis sociétaux (comme le changement climatique ou la sécurité alimentaire), de sorte que la nature et l’homme en tirent simultanément profit. Dans le cadre des efforts déployés par le Canada pour lutter contre le changement climatique, les solutions fondées sur la nature sont prometteuses, car elles pourraient contribuer à atteindre jusqu’à 35 % de l’engagement du Canada en matière de réduction des émissions de carbone à l’horizon 2030. Toutefois, leurs performances et leurs effets à long terme sont encore mal connus.
Si vous menez des solutions fondées sur la nature au Canada, nous voulons vous entendre ! Contactez-nous à l’adresse suivante: camilo.alejo.monroy@futureearth.org.
À notre connaissance, il n’existe actuellement au Canada aucun cadre, protocole ou carte détaillés guidant la mise en œuvre des solutions fondées sur la nature (SFN). Il n’existe pas non plus de plateforme intégrant des informations sur le carbone, la biodiversité et la société (y compris une analyse de la disponibilité des données, de la propriété des données, de l’interopérabilité des ensembles de données, de la couverture des écosystèmes, des initiatives menées par les communautés, des indicateurs sociaux, etc.) Les méthodes d’intelligence artificielle (IA) et d’apprentissage machine (ML) offrent un excellent potentiel pour aider à intégrer les vastes ensembles de données nécessaires au suivi et à l’intensification des initiatives SfN. De plus, au fur et à mesure que ces différents systèmes de connaissances s’intègrent, si nous voulons atteindre les objectifs du Canada en matière de climat et de biodiversité, il est essentiel d’avoir un processus équitable et co-créatif pour les SfN qui centralise les peuples autochtones et les communautés locales (IPLC) .
La Durabilité à l’Ère Numérique travaille à la conception de SfN de manière équitable pour le Canada et au-delà, en explorant les possibilités et les défis liés à l’utilisation de l’IA et d’autres technologies numériques, tout en impliquant les peuples autochtones et les communautés locales.
Nous avons commencé par rassemblé plus de 100 participants provenant d’Amérique du Sud, du Nord et centrale, d’Europe et d’Afrique, représentant le secteur privé, les communautés scientifiques et de recherche, l’industrie, les communautés autochtones et les organisations à but non lucratif. Nous avons exploré les thèmes suivants et les illustrations suivantes ont été produites à partir de nos discussions:
1. Explorer le lien entre les visions du monde autochtone et la technologie, y compris les technologies numériques:
2. Permettre des solutions fondées sur la nature qui sont équitables pour l’atténuation du changement climatique et la résilience des écosystèmes au changement climatique:
3. Tirer parti de la technologie numérique pour innover, renforcer et développer les SfN:
Pour en savoir plus, consultez notre rapport (ci-dessous) intitulé « Analyse du paysage des solutions fondées sur la nature au Canada ». Ce rapport synthétise les résultats de notre analyse documentaire et de nos consultations. Nous présentons une évaluation des données qui proviennent de nos projets de SfN en cours au Canada, en y soulignant les nombreuses possibilités offertes pour améliorer le financement et la répartition géographique des SfN, ainsi que les façons que nous rapportons les SfN. De plus, vous trouverez un bref aperçu des solutions fondées sur la nature, des systèmes de connaissances autochtones et des applications de l’apprentissage automatique à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation à celui-ci, en vue de la mise en œuvre de solutions durables, équitables et systémiques.
Un second rapport est en cours de finalisation et sera bientôt mis à la disposition du public. Ce rapport est le fruit de plus de six mois de travail mené par le Conservation Through Reconciliation Partnership. Grâce à leurs conseils et à la participation de divers dirigeants autochtones, experts et ONG, nous avons axé ce deuxième rapport sur l’enracinement des solutions naturelles pour le climat dans les droits et responsabilités autochtones et sur la stimulation des économies de conservation dirigées par les autochtones. Dans ce rapport qui sera bientôt publié, nous explorons les obstacles actuels aux SfN dirigées par les autochtones, les cadres politiques qui les sous-tendent et quelques études de cas sur lesquelles s’appuyer. Grâce à ce travail, nous souhaitons améliorer la compréhension des solutions fondées sur la nature afin d’aider les décideurs à donner la priorité aux actions qui soutiennent le stockage du carbone, la biodiversité, la résilience et les objectifs de réconciliation.
Citer comme suit Sustainability in the Digital Age. (2022). A Landscape Analysis of Nature-based Solutions in Canada. https://doi.org/10.5281/zenodo.7301733
Aperçu des principaux éléments
Pour plus d’informations, regardez le débat sur « l’analyse du paysage des solutions basées sur la nature au Canada » lors de la 13e conférence sur les politiques scientifiques canadiennes (CSPC) :
Source: 13e conférence sur les politiques scientifiques canadiennes (CSPC), 25 novembre 2021. Panel sur l’analyse du paysage.
Comité consultatif d’experts
David Rolnick
Codirecteur scientifique, Durabilité à l’Ère Numérique. Chaire canadienne CIFAR sur l’IA, Université McGill. Membre académique principal, Mila – Institut de recherche en IA du Québec. Cofondateur et président de l’initiative Climate Change AI
Damon Matthews
Codirecteur scientifique, Durabilité à l’Ère Numérique. Chaire de recherche de niveau 1 en sciences du climat et en durabilité, Université Concordia
François Soulard
Chef de la section Recherche et développement du Programme des comptes et statistiques de l’environnement, Statistique Canada
Andrew Gonzales
Coprésident, GEO BON. Professeur de biologie, Université McGill. Directeur fondateur du Centre québécois des sciences de la biodiversité
Elena Bennett
Chaire de recherche du Canada en sciences de la durabilité, Université McGill. Coprésidente du projet ecoSERVICES
Angela Kross
Professeure à temps plein en technologies géospatiales, Université Concordia
Mehrdad Hariri
Fondateur et PDG du Centre canadien de politique scientifique